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À Bamako, les jeunes cultivent l’avenir avec la débrouille

À Bamako, des jeunes pleins d’énergie et de malice réinventent l’agriculture urbaine. Compost maison, graines locales, arrosoirs bricolés : tout y passe ! Une belle leçon de débrouille et de solidarité agroécologique, racontée par Moussa et Aminata, nos deux complices du jardin. À lire et à partager sans modération !

Table des matières

Compost, irrigation solaire, graines locales : comment les jeunes transforment les quartiers en potagers solidaires grâce à l’agroécologie et au savoir partagé.

🌿 Introduction : Quand les mauvaises herbes veulent devenir légumes

« Tu vois Aminata, même les mauvaises herbes veulent devenir légumes tellement l’ambiance est bonne ! » dit Moussa en rigolant. À Bamako, dans les quartiers populaires, une révolution verte est en marche : les jeunes s’emparent de l’agroécologie, avec des idées plein la brouette et une solidarité à toute épreuve. Compost, irrigation solaire, commerce équitable de légumes bio… le tout avec les moyens du bord. Bienvenue dans « Jeunes et Jardin », là où la débrouille devient fertile.


♻️ Partie 1 : Le roi du compost et la paille de riz

Parmi les jeunes du quartier, un grand gaillard surnommé le roi du compost parcourt les rues avec sa charrette. Il collecte les déchets, trie, composte avec la paille de riz et les restes du marché. Résultat ? Un sol plus riche qu’un plat de tô avec sauce arachide. Tout ça, il l’a appris dans une formation d’agroécologie locale. Ici, rien ne se perd, tout se transforme… même les épluchures en or brun !

🪱 Astuce de Moussa : « Un bon compost, c’est comme une sauce réussie : faut doser vert et sec, et surtout bien mélanger ! »


💧 Partie 2 : L’irrigation solaire et la reine de l’eau

Un peu plus loin, Aminata nous montre une jeune fille en train de bricoler près du puits. Avec son équipe, elle a monté un système d’irrigation solaire artisanal. Même en saison sèche, les tomates ne tirent plus la langue ! Elles forment aussi les enfants du quartier à l’arrosage malin et à la gestion de l’eau. Et comme on dit au jardin :

« Celui qui gaspille l’eau fait pleurer les grenouilles. »


🌱 Partie 3 : Graines locales, commerce bio et débrouille numérique

Un autre jeune, concentré près des planches de culture, est surnommé le gardien des semences. Il produit des variétés locales comme le niébé ou le mil, capables de pousser « même dans la poche », selon Moussa. Et pour vendre tout ça ? Une équipe de jeunes femmes, menées par la chef du marché, vendent les légumes en coopérative, sur Facebook et à Calabancoro. Gingembre séché, infusions, bonbons au pain de singe… ici, même le soleil voudrait passer commande !


🧰 Partie 4 : Bricolage, entraide et fierté collective

Enfin, Moussa nous montre un jeune qui bricole sans relâche : réparation d’outils, fabrication d’arrosoirs en bidon, fosse à eau recyclée… « Ici, rien ne se perd sauf mes blagues », lance-t-il en riant. Aminata le taquine :

« Tes blagues, c’est comme le compost. Au début ça pique, mais après ça fait du bien au moral. »

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